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Résumé : Les emballages alimentaires font l’objet d’une sensibilisation importante des problèmes de contamination par les matériaux. Les risques associés sont gérés de plus en plus de manière préventive et intégrée. Les domaines biotechnologiques et pharmaceutiques privilégient au contraire la gestion des seuls matériaux au contact. L’étude montre que les contaminations croisées existent potentiellement pour toutes les applications alimentaires ou non. Il suffit que les matériaux soient placés dans un voisinage proche de l’ordre de quelques centimètres à quelques millimètres. Un contact permanent n’est en rien requis. L’application des méthodes préventives et de diagnostic déjà développée par l’INRA pour les emballages alimentaires a permis de reconstruire l’origine de la contamination des cultures cellulaires par les perturbateurs endocriniens. Ils proviennent des matériaux d’emballage utilisés pour le conditionnement et la stérilisation gamma des sacs et des réacteurs de culture. Les modèles de prédiction déterministe et probabiliste, ainsi que les démarches de gestion préventive, ont été transférés à l’industrie biopharmaceutique.

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